Kill La Kill




Rhaaaaaaa bon sang, enfin il est sorti ! Je ne suis plus trop dans l'attente de nouveaux jeux comme quand j'étais gamin, mais je dois avouer que celui là, je l'attendais avec impatience. En même temps, c'est facilement explicable : je suis fan de vs fighting et j'adore l'anime Kill la Kill.



Ce titre a donc tout pour me plaire, d'autant qu'il a été édité par l'excellente équipe de Arc System Worcs (responsable de Dragonball Fighter Z, Blazblue ou encore Guilty Gear) et qu'il est disponible sur Nintendo Switch (ma console préféré de la génération actuelle).
Youhou !



Le studio Trigger

Avant toute chose, un petit mot sur la licence Kill la Kill qui est donc une série animée qui a été réalisée par le studio Trigger. Ce studio, bien connu des fans d'animation, a été créé par des anciens de la Gainax (Honneamise, Nadia, Evangelion, Gunbuster, Otaku no video, FLCL, Gurren Lagann...) et est donc très apprécié par les enfants des années 70/80 qui ont surtout été bercés par ces titres dans les années 90. Si on connait un peu le style, Kill la Kill, ça ressemble à de la Gainax. Yeah !
Les studios Trigger ont donc réalisé Kill la kill, mais aussi little witch accademia (que mes filles aiment beaucoup) et dernièrement un clip (probablement l'intro) du futur jeu Shantae 5 de Wayforward. Si vous voulez en savoir plus sur la saga Shantae, allez donc lire ceci. Comme je suis cool, je vous met l'intro ici :




Kill la Kill

Pour ceux ou celles qui ne connaîtraient pas ce titre, Kill la Kill est donc un anime Japonais (incredible !). Il y a deux saisons, et le titre a été disponible pendant un temps sur Netflix : je viens de regarder, il n'y est plus. C'est ballot. Espérons qu'ils le remettent parce que vraiment, c'est un super anime. Le ton est dans l'ensemble assez fou et déjanté et le propos général est surtout porté sur la baston. La réalisation est incroyable, super dynamique et même si tout le monde n'adhère pas forcément à l'ambiance, tout le monde est d'accord sur la réussite artistique et technique de ce titre Un jeu de VS fighting est donc tout à fait adapté, voir même indispensable.


Kill la Kill, le jeu

 

La très grande originalité de ce jeu est qu'en plus de proposer un gameplay vs fighting, il y a aussi un mode histoire très développé qui propose un tout nouveau scénario que les amateurs de l'anime seront ravis de découvrir. Il est d'ailleurs obligatoire de faire le premier chapitre du mode histoire pour débloquer les autres modes.



Le jeu est développé par A+ Games, supervisé par les studios Trigger et édité (mais aussi probablement supervisé) par Arc System Works. Un très beau casting donc, puisqu'on a un des meilleurs studios d'animation et un des meilleurs studios de développement de jeux de baston  embarqués sur le projet....



Je ne peux pas trop vous parler du mode histoire pour ne pas spoiler, mais sachez que les fans de l'anime vont devoir inévitablement faire ce jeu tant ce mode a été soigné et propose un genre de nouvelle saison à l'anime. La réalisation est vraiment incroyable, et il n'y a plus grand chose qui sépare de nos jours le rendu en cell shading des véritables dessins animés. C'est bluffant !



Le cell shading "tue la gueule" comme on dit et tout l'aspect graphique est très agréable, très proche de l'esprit du dessin animé, avec les gros kanjis rouges et les mouvement de caméra complètement dingues. Les doublages japonais (sous titrés en Français bien entendu) participent encore un peu plus à l’immersion.

Le gameplay de Kill la Kill

Un peu comme pour SNK heroines tag team frenzy, le gameplay est basé sur des actions simples (au premier abord) qui apporteront des combats de plus en plus complexe au fur et à mesure que les combattants maîtriseront le jeu. Voilà une image qui explique bien le système :


Chaque flèche indique l'action à faire pour contrer l'action d'où provient la flèche (par exemple, il faut effectuer une Guard pour contrer une Normal Attack). En gros, c'est le principe du pierre feuille ciseau mais autant vous dire que dans le feu de l'action il faut vraiment beaucoup d'attention et de réflexes pour faire la différence.



La vue est en vraie 3D, c'est très perturbant au début quand on est habitué aux purs jeux de baston en 2D vue de profil. Si vous voulez un genre de référence, le positionnement de caméra est plus proche de celui de Powerstone que d'un jeu de baston classique.
Le jeu est fun dès la première prise en main, même si il faut probablement beaucoup s'investir pour devenir vraiment balaise : comme Dragonball Fighter Z le jeu propose plusieurs degrés de gameplay et est donc accessible aux débutants comme aux fans de baston.


Quel âge pour jouer à Kill la Kill ?

Mes filles sont plutôt clientes de vs fighting : en ce moment elles aiment beaucoup SNK heroines tag team frenzy et Drangonball Fighter Z. A 9 et 11 ans, elles peuvent sans problèmes jouer à Kill la Kill mais il faut être honnête : l'univers n'est pas adapté aux enfants. ça part dans tous les sens, il y a du fan service à outrance à base de bouts de seins qui dépassent et de culottes apparentes donc bon... Pour ma part j'ai passé mon enfance à regarder Dirty pair ou Urusei Yatsura (entre autres) donc à ce niveau là rien ne choque mais je peux comprendre qu'on trouve tout ça "to much". C'est donc clairement plus un jeu pour adultes, les enfants préfèreront les licences qu'ils connaissent et apprécient (genre DragonBall).




Verdict

Gameplay simple, Réalisation et direction artistique qui déchirent : Kill la Kill a tout pour plaire... Pour peu que vous adhériez à l'univers !

On le trouve ici :

Version switch
Version PS4
Edition limitée PS4
Anime Bluray /dvd box 1/2
Anime Bluray /dvd box 2/2
Manga




Commentaires

  1. Bon et bien ça me donne envie d y jouer !

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  2. Le fin connaisseur du genre transpire entre chaque lignes ! Raaah je suis pas fan de jeux de combat, mais n'importe quel suite de kill la kill me convient.... pour ceux/celles qui découvrent cet animé il faut préciser que ca reste une grosse parodie des styles d'histoire/fan service qu'on trouve dans les animés plus lambda... sans quoi on risque de se limiter a juger la taille peu réglementaire des tenues portée...

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